Le Dernier Maître de l’Air

Si comme moi vous avez vu ce lancement, vous serez certainement tentés d’aller voir Le Dernier Maître de l’Air au cinéma.

Il n’y a pas à dire, ça claque. Et ça promet de la bonne baston, hein ?

Et bien pas du tout !

Je n’aime pas particulièrement émettre des critiques négatives, préférant parler de ce que j’apprécie et taire le reste. Mais ne rien dire ne vous rendrait pas service. J’écris cette réaction à chaud, dès ma sortie du cinéma, en espérant vous atteindre avant que vous n’y mettiez les pieds.

En bref et en résumé, vous vous asseyez dans le cinéma, le film commence et au bout de deux minutes vous vous dites que le projectionniste doit s’est trompé de bobine. Le scénario a dû être écrit par un enfant de 4 ans (alcoolique, qui plus est). Mais non, c’est bien le même type qui a écrit le 6e Sens. Les acteurs sont mauvais, les dialogues affligeants, les scènes de combats sans punch (et toujours avortées) et les effets spéciaux… ah, il faut quand-même que je passe un message aux producteurs holywoodiens: transformer un film en 3D après son tournage ne l’améliore pas. En revanche, ça transforme tous vos coûteux effets spéciaux en baltringues à 2 balles, type Ed Wood.

Bon, je vous passe « l’histoire romantique pour adolescents pré-pubères » (un bisou tout de même), la morale toute pourrie et la présence d’un Maximonstre qui s’est trompé de plateau et je vous donne directement le conseil de tonton MacBrains:

Vous voulez aller voir un bon film en 3D, avec un scénario digne de ce nom, des émotions, de l’action, du suspens et une âme ? Allez voir Toy Story 3.

Pis c’est tout !