Portal 2 : Le jeu qui « pète les rotules de ton cerveau »
14/06/2011 2 commentaires
La ludothèque sur Mac a beau être anémique, on y trouve tout de même des titres incontournables comme Bioshock, Borderland ou encore Starcraft.
A cette liste, il faudra désormais ajouter le superbe Portal 2.
This is the part where I kill you!
Ce jeux, dont Jérémie vous avait déjà expliqué le concept, est absolument incontournable pour quatre raisons:
- Son concept original
- Son humour
- Sa campagne en coopération
- Son humour
Se situant après Portal 1, le scénario reprend les codes du premier opus (vous êtes un cobaye humain dans un système de test automatisé). Car oui, il y a un vrai scénario dans ce jeu. Les éléments sont intelligemment distillés au gré des niveaux, avec une dose d’humour gigantesque et un 2e degré savoureux.
The square root of rope is string
Sur la jouabilité rien à redire, le jeu est fluide et facile à prendre en main. Là où cela se corse, c’est que certains niveaux demandent une réflexion poussée. Et vous allez en passer du temps à résoudre des casse-têtes. Et vous allez vous en arracher des cheveux à tenter de comprendre comment combiner les éléments mis à votre disposition. Mais quel plaisir d’arriver au bout d’une salle de test particulièrement tordue ! Ce jeux est l’arme absolue contre ceux qui considèrent les jeux vidéos comme étant décérébrants. Ceux-là, je les défie d’arriver au bout de Portal 2 et de continuer à tenir le même discours.
Ici un seul mot d’ordre: réfléchir
Dad! I’m in space!
Ne voulant pas vous spoiler la moindre parcelle de ce bijou, je me contenterai de vous dire que GladOs est de retour (l’IA tueuse du premier Portal), que vous ferez équipe avec un module facétieux et que le jeux est truffé de pomme de terre. Après ça, ne comptez pas sur moi pour vous en dire plus, même si vous m’offrez un gâteau (private joke).
Encore un mot pour vous signaler que Portal 2 comporte un mode multi-joueurs coopératif tout à fait sympathique, qui donne une nouvelle dimension au concept du jeu.
Au final, nous avons là un jeu sur le pitch duquel je n’aurais pas parié un Kopeck moldave à priori mais dont les développeurs ont su faire un hit absolu et interstellaire en y insufflant un maximum de fun et d’humour (oui, je sais, j’ai déjà écrit 4 fois le mot humour, mais c’est vraiment un élément central de ce titre). Pour preuve, ces quelques fausses pubs ajoutées en bonus au jeu et qui donnent une très bonne idée du décalage qui y règne.
Disponible sur Steam pour PC et Mac (sans parler des consoles), Portal 2 vous coutera € 49.99 et tourne comme un charme sur un MacBook Air 13” de 2011.
Meilleur jeu de l’année tout simplement.
Qu’est-ce que Valve pouvait bien apporter de plus au concept génial de Portal? Et bien c’est simple: Des graphismes boostés; de l’humour barré digne de John Cleese himself; une narration plus ambitieuse; une écriture d’une finesse rare; plus d’immersion; de nouvelles mécaniques de jeu hallucinantes (lasers, gels répulsifs, ponts et tunnels de lumières etc…); des énigmes qui vous retournent le cerveau dans des niveaux 10x plus grands et complexes que ceux de Portal 1; la voix de J.K. Simmons (en VO seulement, mais la VF est de très bonne facture); un mode coop retors et fun; un personnage, Wheatley, qui va devenir une icône culte du jeu vidéo…et des cucurbitacées.
Des suites comme ça qui transcendent leur modèle, j’en voudrais tous les jours.
Chef d’oeuvre total.
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