Statut final
05/08/2011 5 commentaires
Beaucoup d’entre nous utilisent les réseaux sociaux. Mais qu’advient-il de notre moi numérique une fois que notre moi analogique s’en va vers son recyclage final (comprenez « une fois que l’on meurt ») ?
Nos comptes Twitter, Facebook et autres deviennent-ils des mémoriaux ? Nous survivent-ils ? Tout ce contenu accumulé en une vie peut-il servir à créer des entités virtuelles nous survivant ? Seront-elles uploadées dans des robots interagissant avec nos proches après notre mort ?
Autant de questions passionnantes évoquées par Adam Ostrow (Editeur en chef chez Mashable) dans cette vidéo de 6 minutes et qui mériteraient un traitement en profondeur.
Whhhaaaaa : Eternité numérique…!
En même temps, pourquoi vouloir conserver un souvenir post-mortem de son petit ego. Le fait de claquer ne rend pas les gens plus recommandables (réécouter Brassens). Pour ma part, l’idée (à brûle clavier 🙂 est plutôt de filer mes comptes à ceux qui me suivent mais pas de se panthéonifier 🙂
Note que cela m’est arrivé sur FaceBook, retrouver un copain sauf qu’il était « down »…
Mais effectivement la question est patente… To byte or not to byte??!
Au-delà (c’est le cas de le dire) de l’ego, je trouve la question passionnante:
Vu que nous accumulons tellement de données numériques (photos, textes, +1, avis, vidéo, audio, …) durant notre vie, cela suffirait-il à nourrir un système autonome d’IA pour qu’il ait notre personnalité ?
Il ne s’agirait pas d’un bête robot ânonnant nos répliques favorites mais bien d’une « entité » nourrie des outputs numériques de notre vie entière.
Cela ouvre des champs de réflexions extraordinaires, de la technologie à l’éthique. Un sujet à creuser, définitivement.
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Il y a quelque temps j’avais trouvé qui dépassait d’une poubelle, un album photo.
À l’intérieur quelques photos noir-et-blanc datant de la première guerre mondiale et puis quelques autres, plus récentes.
Album de famille, album d’une famille disparue, puisque les vivants n’avaient pas jugé bon de conserver les souvenirs de ces ancêtres : arrière grand-père et grand-mère…. morts et enterrés.
De quoi parle-t-on ? De la pérennité de notre moi numérique ou de la faculté d’oubli qui ne manquera pas de toucher nos descendants ?
Ah ça, la faculté d’oubli risque d’en prendre un coup avec une cohorte d’ancêtres numériques qui courent partout dans le salon en racontant leurs souvenirs… 🙂
Tu poses une question intéressante. Notre postérité numérique risque en effet de « s’imposer » à des descendants qui n’en demandent peut-être pas autant.