The Next Big Thing
11/12/2011 Un commentaire
Dans les années 50, le Western fut le genre phare de la production cinématographique. Puis il fut peu à peu délaissé jusqu’à devenir l’espèce de « genre-fossile » qu’il est aujourd’hui (continuant tout de même à générer des oeuvres majeures tels que The Assassination of Jessie James (…), sans aucun doute l’un des meilleurs rôles de Brad Pitt).
Il existe un parallèle dans le jeu vidéo avec, dans le rôle du fossile, les Point-and-Click.
Mais qu’est-ce que c’est que ce bintz ?
Les point-and-click, ce sont ces jeux qui ont peuplé les tendres années de ceux qui pensent encore que Star Wars n’a que trois épisodes, tout comme Indiana Jones (autrement dit, ceux qui ont plus de 30 ans). Des jeux où l’action se déroule sous forme de tableaux dans lesquels il faut trouver des objets et choisir des dialogues afin de faire avancer l’histoire. Souvent loufoques, jamais faciles, les grands titres du genre s’appellent Monkey Island, Sam & Max, Day of the Tentacle, ou encore Blade Runner.
Kwa, des jeux où il faut lire et cliquer ?
Et oui, jeune padawans à capuches, dans les temps ancestraux où les processeurs avaient 512 Mo et les cartes graphiques n’existaient même pas, le roi des jeux demandait que le gamer sache lire et… réfléchir. Diantre, en relisant cette phrase, on en frémit d’horreur, non ? Heureusement que ce genre de jeux a totalement disparu, PWNé par des FPS nerveux et autres jeux demandant un super-calculateur pour afficher des effets spéciaux masquant alégrément l’indigence de certains scénarios.
Totalement disparu ? Vraiment ? Et bien non !
Z’y vas là, t’es relou avec tes intros à rallonge
Oui, je sais, c’est un de mes défauts majeurs. Je parle trop… Bon, je disais donc que les point-and-click ne sont pas totalement morts et c’est pas pour rien. En effet, je viens récemment d’en terminer un sur Mac: The Next Big Thing (lien Mac App Store).
De facture très classique dans son déroulement (un tableau, trouver des objets bizarres, les combiner de façon loufoque pour effectuer des actions complètement improbables), The Next Big Thing bénéficie de graphisme sublimes digne d’un film d’animation et de dialogues absolument savoureux.
Hollywood 1940
Le scénario ? Laissons le soin aux Studio Pendulo (la trilogie des Runaway) de présenter leur bébé:
Qu’arriverait-il si les monstres dans les films d’horreur, étaient joués par de vrais monstres ? Et s’ils étaient forcés de jouer dans des films pour enfant, des comédies romantiques, ou même des comédies musicales ? Et qu’arriverait-il si, finalement, ils se rebellaient ?
Il s’agit donc de résoudre des énigmes en suivant les tribulations de Liz Allaire (une blonde sublime mais totalement barge) et de Dan Murray (un journaliste sportif un peu porté sur la bouteille et totalement macho) dans le milieux du ciné d’horreur.
Liz Allaire
Et c’est bien ?
Si je vous disais que je me suis carrément éclaté avec ce jeu, ce ne serait qu’une demi vérité. Non, sans rire, ça vous est déjà arrivé de piquer un VRAI fou-rire devant un jeu vidéo ? Un pur moment de plaisir, que je vous dis. Même le texte affiché pour confirmer que vous voulez quitter le jeu est excellent. C’est dire.
Si la nostalgie du point-and-click vous gagne ou si vous voulez découvrir ce genre majeur de l’univers videoludique, je ne saurais donc trop vous conseiller de vous précipiter sur ce titre (même si vous ne disposer que d’un petit MacBook Air, le jeu tourne parfaitement sur le miens). Pour € 24.-, on aurait tort de s’en priver.
* * *
The Next Big Thing: Pendulo Studios and Focus Home Interactive | CHF 29.- Lien CH | € 23.99 Lien FR
Ça donne bien envie ! C’est vrai que c’est en genre que l’on retrouve de plus en plus, et c’est tant mieux !
Je me permets de signaler une légère faute : « Même le texte affiché ».