Croissance : infertile terreau des AAA
29/07/2015 7 commentaires
Même si c’est l’été. Même si c’est les vacances. Prenons 6 minutes pour donner de la bonne nourriture à nos cerveaux.
Un drop dans la mare c’est bon, mangez-en.
Les pépins ne tombent jamais loin du pommier !
29/07/2015 7 commentaires
Même si c’est l’été. Même si c’est les vacances. Prenons 6 minutes pour donner de la bonne nourriture à nos cerveaux.
Un drop dans la mare c’est bon, mangez-en.
Globalement d’accord avec la vidéo…
C’est un peu ce qui a tué le marché de la musique : la perte de valeur des produits (entre le pain et le jambon en grande surface, en lieu et place des disquaires).
Cela dit les moyens mis en oeuvre pour produire une oeuvre vidéo ludique sont titanesques et demande un retour sur investissement très rapide. Imaginez sortir 200 millions $ sur deux ans pour produire un titre et devoir attendre 2 à 3 ans pour être remboursé… l’équation n’est pas tenable.
Solution : produire des jeux moins cher, moins qualitatif graphiquement ou scénaristiquement.
Enfin il reste des oeuvres emblématique : Heavy Rain par exemple, ou deux ex… Après cela n’empêche pas de faire les deux. Comme au cinéma, on peut produire un Fast and Furious 8 et un Whisplash…
Heavy Rain? Sans rire?…
Sinon, précieuse et passionnante chronique que « Un Drop Dans La Mare ». leurs analyses sont particulièrement pointues et intéressantes. Quand on voit le marasme du médium JV actuellement, c’est encore plus passionnant.
Oui, mais…
je trouve que le défaut de leur chronique tient dans la construction : ce n’est pas un format thèse / anti-thèse qui peut ouvrir au débat et peser le pour et le contre, mais plutôt démonstration en éliminant tout les arguments ne collant pas à l’analyse.
Pour heavy rain, on peut ne pas être d’accord (en fait je le conçois même très bien 🙂 ) mais les jeux de David Cage on un petit je ne sais quoi de différent (pour des grosses prod). Après tout se discute, je connais bien une personne qui refuse le statut de culte à Zelda 1 (le meilleur jeu de la NES selon moi, mais je fais pas autorité).
OK je viens de relire, « le jeux video moderne selon David Cage » …
Mode Troll On
Moi j’aime bien les jeux vidéo selon David Cage parce que l’on peu manger en jouant, ou tricoter. Ou même dormir. 😛
Mode Troll off
Non, sans rire, les oeuvres (oui, oeuvres, parfaitement) de Cage me touchent beaucoup et j’ai adoré Heavy rain et Beyond two souls, mais pas de la même manière qu’un Red Dead Redemption. Je les ai aimé pour ce qu’elles sont: un point de convergence entre jeux et cinéma.
Pour ce qui est du format d’Un drop…, la couleur est annoncée d’entrée: 2 minutes pour convaincre. Il ne laisse pas penser qu’il va y avoir débat. Le débat commence après la vidéo, comme ici 🙂
Disons que je n’ai jamais eu l’impression qu’un Drop dans la mare mentait sur leur démarche. C’est littéral: ils lancent un pavé dans la mare.C’est vrai qu’il s’agit plus d’un avis pamphlétaire (mais assez imparable…en tout cas pour moi) de deux minutes qu’un réel débat de fond avec arguments et contre-arguments. J’apprécie de recevoir des telles infos sur un sujet qui me passionne mais sur lequel je n’ai jamais vraiment réfléchi. Donc (et encore je parle pour moi) il s’agit-là d’une excellente chronique.
Ensuite, pour parler de David Cage, je m’excuse d’avoir répondu en boutade, Paul, c’est un peu puéril… Mais pour étayer cette vanne je dirais que je ne trouve pas du tout que Heavy Rain ou Beyond Two Souls soient des œuvres emblématiques du monde vidéo-ludique. Au contraire, il s’agit d’expériences de jeu extrêmement originales et innovantes, d’accord, mais périphériques voire anecdotiques au monde du JV. Une sorte d’expérience pour hipster qui ne marquera pas vraiment son temps (en tout cas pas pour son gameplay). C’est un peu pour le jeu vidéo ce que l’odorama est au cinéma. Ce qui n’enlève rien au plaisir que j’ai pu prendre en y jouant, attention. Ce n’est pas parce que j’ai dessiné « le jeu vidéo moderne selon David Cage » que je dénigre sa démarche ou nie le plaisir que j’ai eu à faire ses jeux. Je pense juste qu’on ne peut pas qualifier ces productions-ci « d’emblématique » face à des licences comme Zelda, Mario, Resident Evil, Final Fantasy, Deus-Ex qui, elles, SONT des licences emblématiques qui ont marqués au fer rouge toute l’histoire du jeu vidéo et qui irriguent encore aujourd’hui la production des jeux actuels. 30 après, tout le monde sait qui est Link mais personne ne se rappelle qui est Lucas Kane…
Ah, et quiconque déclame que Legend of Zelda sur nes n’est pas culte est d’une mauvaise foi absolument ou n’a pas de cerveau.
Heu… »D’une mauvaise foi ABSOLUE » est bien sûr ce que j’ai voulu écrire. Pardon.