Jeux sur mobiles: Little Games, Big Business
20/04/2012 Laisser un commentaire
Voilà une série de chiffres assez impressionnants. Et qui n’augure rien de bon pour les hardcore gamers dont je fait partie… 😉
Les pépins ne tombent jamais loin du pommier !
20/04/2012 Laisser un commentaire
Voilà une série de chiffres assez impressionnants. Et qui n’augure rien de bon pour les hardcore gamers dont je fait partie… 😉
24/01/2011 10 commentaires
Par David Borel
Lorsque vous êtes légèrement addict aux jeux vidéos, comme votre serviteur, et que vous être plus du côté COD4 / Bioshock / GTA que du côté FarmVille / Angry Birds / Sudoku (autrement dit vous êtes un « hardcore gamer » plutôt qu’un « casual« ), l’iPad et sa ludothèque peuvent sembler aussi appétissants qu’une montagne de Tofu aux algues pour un Tyrannosaure.
Cela était vrai jusqu’à il y a peu, mais les choses commencent à changer. Voici les 3 jeux que j’ai trouvé les plus appétissants jusqu’ici. Attention, éloignez les enfants et les âmes sensibles, ça va fragger du zombie, poutrer du monstre et charcuter du paladin.
(note: pardon à ceux d’entre vous qui ne pipent pas un mot au vocabulaire utilisé dans cet article, je vais essayer de mettre un maximum de lien « linguistiques »)
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Rage HD € 1.59 lien iTunes Classé 12+ |
Le concept de ce jeu est hyper basique mais diablement efficace.
Dans ce FPS intense, vous êtes la vedette d’une émission post-apocalyptique dans laquelle des mutants affamés vous poursuivent sans relâche. Récupérez des munitions et de l’argent tout en parcourant ces niveaux époustouflants. Faites affaire avec J.K. Stiles, le troublant animateur de l’émission et voyez si vous avez ce qu’il faut pour survivre à ce carnaval sanglant et mortel !
J.K. Stiles, le présentateur TV favoris des zombies.
Dans la pratique, cela se traduit par un FPS (First-person Shooter ou jeu de tir subjectif) assez gore, « sur des rails ». Autrement dit, le parcours et les angles de vue principaux sont déterminés par le jeu et tout ce que vous avez à faire c’est pointer, tirer et esquiver. La gestion de l’inventaire est minimaliste (choix entre pistolet, fusil à pompe ou AK-47) et les items sont peu variés (santé, munition, et argent). Pour corser un peu l’exercice, des cibles placées un peu partout vous permettent d’augmenter votre score. Vous devez donc: rester en vie, tuer des zombies, économiser vos munitions et gagner de l’argent.
Question jouabilité, le jeu offre le choix entre deux modes de contrôle: Pavé Tactile (viser en dirigeant le personnage avec le doigt) ou Inclinaison (utiliser la détection de l’inclinaison pour diriger le personnage). Si le second mode fonctionne vraiment bien sur iPhone, le pavé tactile est plus pratique sur l’iPad. A noter qu’un mode gaucher est aussi proposé.
Houston, we have a problem here
Pour la bonne bouche, sachez que ce jeu sort de l’esprit fertile (et vaguement terrifiant) de John Carmack, le co-fondateur d’id Software à qui l’on doit des titres comme Wolfenstein 3D, Doom ou Quake.
Dans le genre, c’est franchement bourrin et pas subtile pour un sou mais les graphismes sont superbes, le niveau de stress monte très (très) vite et l’ensemble est très (très) addictif. Oubliez le camping et le snipe discret, vous allez devoir vous salir les mains.
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Dungeon Hunter 2 HD € 4.99 lien iTunes Classé 12+ |
Par rapport à Rage, Dungeon Hunter 2 est beaucoup plus soft et un ton en-dessous en terme de graphisme. Gameloft livre un RPG (role-playing game ou jeu de rôle) assez classique se déroulant dans un univers « ouvert » de taille tout de même assez réduite. Au début du jeu, 3 classes de personnages sont proposées, les classiques « voleur », « magicien » et « archer ».
La direction du personnage se fait soit au moyen d’un joystick virtuel (injouable, à mon avis), soit en tapottant l’endroit où vous souhaitez vous rendre. Les commandes de combat sont faciles d’utilisation et la gestion de l’inventaire est très classique.
L’exploration du monde de Gothicus se fait au travers de quêtes improbables auxquels on ne comprend pas grand chose, tant les panneaux narratifs disparaissent vite de l’écran, mais on s’en bat un peu l’ananas du moment que les phases de combat sont prenantes (et on peut toujours aller lire les objectifs dans le panneau des quêtes).
Je n’ai jamais été un grand fan de RPG « Heroic Fantasy« , un genre trop statique et souvent associé à des scenario alambiqués utilisant des noms imprononçables (genre « Dans la compté du Mortecuisse, le jeune paladin Skarpolus de Nabonard poursuit la quête du sceau de verre afin d’arrêter les hordes sanglantes de Bracion le Noir qui s’apprêtent à renverser la reine de la cité-arbre de Scarmonne »… enfin, vous voyez le genre). Je dois cependant avouer que ce Dungeon 2 est très divertissant, malgré une linéarité démentant quelque peut l’annonce d’un univert ouvert. Les graphismes sont agréables, bien qu’un ton en dessous des deux autres jeux présentés dans cet article, et la jouabilité tout à fait correcte.
A signaler que le jeu comprend un mode coopératif que je n’ai pas eu l’occasion de tester. Un bon passe temps pour un gamer en vacances à la montagne, loin de tout hotspot wifi (oui, je suis un survivor).
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Infinity Blade € 4.99 lien iTunes Classé 9+ |
Comme je suis un petit gourmand, j’ai gardé le meilleur pour la fin. Infinity Blade est LE jeu sur iOS à l’heure actuelle (cette assomption se base sur un sondage scientifique réalisé auprès d’une population représentative constituée de moi-même). Ce jeu est doté de graphismes sublimes à vous faire tomber sur votre fondement d’ébahissement, et pour cause puisqu’il est le premier de la plateforme iOS à tirer bénéfice du superbe moteur graphique Unreal 3, fraîchement porté sur cette plateforme.
Cinématique d’introduction
Les décors sont grandioses, les jeux de lumières vraiment très beaux et l’animation des personnages très réussie. Pour vous en convaincre, installez donc Epic Citadel (gratuit, lien iTunes) sur votre iPhone / iPad et promenez-vous dans cet environnement de démonstration du moteur Unreal. Infinity Blade est du même tonneau.
Le sujet ? Je laisse la parole aux concepteurs du jeu:
Depuis des temps immémoriaux, le Dieu-Roi gouverne d’une poigne de fer… Sa puissance ne connait aucune limite et ses partisans sont légion. Vous devez à présent embarquer pour un périple qui vous emmènera au plus profond de la Citadelle des Ombres et affronter, un à un, les redoutables Titans du Dieu-Roi, avant de croiser le fer avec l’impitoyable tyran. Comme il en fut ainsi pour chaque membre de votre lignée, c’est à vous qu’incombe la lourde tâche de libérer votre peuple du règne ancestral des ténèbres. Terrasser une entité immortelle n’est pas impossible… mais uniquement si le cœur, l’esprit et l’acier ne font qu’un !
Oui, bon, d’accord, on atteint pas le 1000e de la profondeur d’un Bioshock ou l’ambiance d’un Heavy rain. Mais l’histoire n’est qu’un prétexte pour un enchaînement de combats dantesques.
Le jeu en lui-même est très (très) linéaire. Vous arrivez dans une citadelle, vous tranchez dans le vif d’une petite dizaine d’adversaires plus ou moins coriaces (et plus ou moins grands) sans intelligence artificielle, vous ramassez des trésors et des pièces d’équipement, vous vous faites butez par le Dieu-Roi et vous recommencez avec le fils de votre héros (qui hérite de l’équipement de papa ainsi que de ses points d’expériences et compétences). Dis comme ça, c’est pas folichons, je le concède. Mais c’est tellement réussi visuellement.
La linéarité est vaguement bousculée par la recherche de trésors (des coffres et des sacs d’or) disposés un peu partout (attention, même dans les cinématiques), jusqu’à ce que vous compreniez que ces éléments sont placés aléatoirement à des endroits précis. Battre des adversaires vous rapportant des points d’expérience qui vous permettent de maitriser votre équipement, on se prend cependant vite à accumuler les combats pour arriver au bout de l’inventaires des items proposés par le jeu.
Attention, certaines cinématiques valent de l’or (regardez bien)
Côté gameplay, ce titre tire pleinement partie de l’interface tactile puisque les combats sont menés à grands coups de doigts « à la Fruit Ninja« . Un mode de commande qui passe aussi bien sur iPad que sur iPhone (mais éviter d’y jouer dans un lieu public sous peine de passer pour un taré congénital profond).
La durée de vie du jeu est relativement limitée (après le niveau 45, la progression est stoppée faute de pièces d’équipement) mais est allongée par l’ajout de nouveaux items lors des mises à jour offerte par l’éditeur.
Bref, ce jeu est une vrai tuerie (au sens propre comme au figuré) et vaut surtout pour sa qualité visuelle et la promesse qu’il porte en lui d’un avenir radieux pour le jeu sur la plateforme iOS. Certes, on est encore loin de ce qui se fait sur console ou ordinateur, mais les bases sont là et il ne reste plus qu’à lâcher les développeurs dans la nature.