Talent Traffic

D’où viennent les nouveaux employés d’Apple ?

Où vont ceux qui quittent le campus de Cupertino ?

Y’a-t-il une vie après Google ?

Les employés de Microsoft viennent-ils tous de Yahoo ?

Voilà des questions intéressantes pour qui observe avec attention le « petit » monde de l’industrie numérique. L’équipe de TopProspect (plateforme de recherche d’emploi de la Silicon Valley) s’est précisément « amusé » à y répondre en traquant le mouvement des employés des Big 6 (Facebook, Google, Yahoo, Microsoft, Apple et LinkedIn) et en établissant un ratio de transfert d’une entreprise à l’autre. Le résultat ? Le très intéressant graphique ci-dessous.

On y apprend ainsi que:

  • Apple perd 11 fois plus d’employés en faveur de Facebook qu’elle n’en débauche chez le géant bleu.
  • La proportion d’employés qui quittent Microsoft pour Apple est 5 fois plus élevée que le flux inverse.
  • Facebook est le seul des Big 6 dont le flux est totalement positif (comprendre qu’il prend plus d’employés chez chacun des 5 autres qu’il n’en perd à leur profit).
  • Microsoft a un flux positif uniquement face à Yahoo.
  • Le flux le plus défavorable est celui de Yahoo qui voit 43 employés le quitter pour LinkedIn pour chaque employé qu’elle y débauche.
  • Les flux entre Apple et LinkedIn, respectivement Google, sont plutôt équilibrés.

La méthode ayant permit d’établir ce diagramme reste assez vague mais l’image qui s’en dégage doit être assez proche de l’image que les ingénieurs de la Silicon Valley ont de leurs employeurs potentiels.

via Eduens sur Facebbok

Séance de rattrapage

Par David Borel

OK, admettons que vous aviez une bonne excuse pour louper la messe Keynote de lundi, comme par exemple un coma profond végétatif ou un enlèvement par une secte satanique voulant détruire le monde en lançant des concombres tueurs sur les cyclises habillés en jaune.

Heureusement pour vous, Apple vous a préparé une petite séance de mise à niveau sur les nouveautés d’OS X Lion.

Et pendant ce temps, dans la préhistoire chez les concurrents, des clones d’Oncle Fester gesticulent devant une reproduction du mur du film Un homme d’exception.

Source: Laorosa

Mac at work 2 : Choisir sa suite bureautique

Une fois installé et connecté, vient la question fatidique : « Avec quelle suite bureautique vais-je travailler ? »

Ou dit autrement : « Microsoft Office, Open Office ou iWork ? »

Open Office : on y croit, mais non.

Au début de mon expérience, n’étant pas encore certain du résultat, l’objectif était de faire avec les moyens du bords. Ma machine embarquant une vieille version d’Office Mac (98, je crois), je pensait ne pas trop avoir à me faire de soucis de ce côté-là.

Oui, je sais. Je suis un optimiste né.

Et bien, cette solution a dû bien vite être abandonnée.  Oui, 98 c’était il y a 11 ans, et même les produits de Microsoft ont eut le temps d’évoluer (Si, un petit peu. Ne soyez pas mesquins).

why_homeOr donc, n’ayant pas l’intention d’investire dans une suite Office Mac, je me suis orienté vers Open Office. Ca ressemble à MS Office, il y a tout ce qu’il faut (Traitement de texte, tableur, outil de présentation. Comme MS Office) et c’est gratuit (pas comme MS Office).

Malheureusement, il faut se rendre à l’évidence.  Avec tout le capital sympathie du projet Open Source, je ne me suis pas fait à Open Office au quotidien, dans sa version « out of the box ». Je sais que certains vont pousser des hauts cris, mais c’est une question de feeling. L’interface est « bof », l’interaction avec le carnet d’adresses et les données multimédias est inexistante (ou pas vu).

-> Conclusion : Ca ressemble à MS Office mais ce n’est pas MS Office ! (Huez-moi,  rigolez ou immolez-moi à coup de yaourths bulgares, c’est mon avis et c’est comme ça).

iWork

iWorkVous je ne sais pas, mais moi je suis un grand fan de Pages. Ma première prise de contact avec ce soft remontait à la première version, lente et peu aboutie. L’année passée, j’ai acheté iWork pour Keynote… et j’ai redécouvert Page. Et j’adore. Il n’a pas son pareil pour mettre en page un document « visuel » (bien mieux que Word, bien plus simple InDesign).

Seulement voilà, je ne travail pas seul. Et si certains documents sont uniquement traités par moi (en dehors de la version finale en PDF), les autres textes doivent pouvoir être repris et modifiés par mes collègues (qui n’ont pas Page, les pauvres). Certes, je pourrais systématiquement faire un export en format Word, mais cela reviendrait à gérer un document en deux versions. Trop compliqué. Et le résultat n’est pas garanti.

Pour ce qui est de Numbers, son utilisation dans le cadre d’un document de présentation est pafaite mais la réalisation de feuilles de calculs complexes ne me convainc pas encore. Notez que je n’ai pas encore testé la dernière version.

Keynote : just perfect. What else ? (je n’ai plus touché à PowerPoint depuis 6 mois).

-> Conclusion : « iWorks, je l’aime, mais pas les autres. Dommage.»

Microsoft Office

OfficeBack to basics. Après tout ces efforts, retour à la case MS Office. Une première étape a consisté à demander gentillement au responsable informatique si une licence Office 2007 PC ne trainait pas dans un carton, bêtement. Bingo ! (Comme on disait au 20e sciècle). J’ai donc installé MS Office sous Parallels, histoire de ne pas faire l’associal professionnel.

Et bien les amis, sous Parallels, Office ça rame dur ! En tout les cas avec un MacBook Pro qui ne date pas d’hier. J’ai supporté ce régime pendant deux ou trois mois et, finallement, me suis procuré une version Mac d’Office 2008.

Ceci dit, Office dans sa version 2008 est un soft très agréable à utiliser. Un lundi matin d’été ensoleillé, on le trouverait presque « user friendly ». Et croyez-moi, comme d’habitude chez Microsoft, la version Mac est mieux finie que la version PC (Merci la Mac BU).

Word est sympa. Attention toutefois à ne pas sauver vos documents au format docx (par défaut), vos clients ne pourront pas les ouvrir. Oui, Office 2008 n’est pas compatible avec les versions précédantes sans l’ajout préallable d’un plug-in, à trouver sur le site de Microsoft au terme du jeu habituel de « vous avez demandé le plug-in, débrouillez vous pour le trouver » (non, sans rire, le site web de Microsoft est un des plus mal conçu que je connaisse). Ca se passe comme ça, chez Microsoft. (Si on en croit le commentaire laissé par Christophe dans le précédant article, la compatibilité Office Mac / PC n’est cependant pas parfaite).

Côté Excel, il y a du mieux aussi. Il reste la référence en matière de tableur « avancé ». Incontournable. Presque parfait. Amen.

-> Conclusion : « Office 2008, c’est comme Office d’avant mais en moins pire ».

Alors ? Alors la solution pour moi consiste à utiliser Office et iWorks afin de bénéficier du meilleur des deux mondes : la compatibilité d’un côté et l’efficacité de l’autre. Après quelques temps, on jongle très bien avec l’un et l’autre, presque sans s’en rendre compte.

Finalement, la solution absolue n’existe pas (selon moi). Si vous devez vous contenter d’une des deux suites, alors je vote des deux mains pour MS Office version Mac (privilégiez les applications natives). Elle constitue la base indispensable à un travail de bureautique en milieu mixte (PC et Mac).

On peut se passer d’un PC au travail. Pas (encore) d’Office.

%d blogueurs aiment cette page :