Une fois installé et connecté, vient la question fatidique : « Avec quelle suite bureautique vais-je travailler ? »
Ou dit autrement : « Microsoft Office, Open Office ou iWork ? »
Open Office : on y croit, mais non.
Au début de mon expérience, n’étant pas encore certain du résultat, l’objectif était de faire avec les moyens du bords. Ma machine embarquant une vieille version d’Office Mac (98, je crois), je pensait ne pas trop avoir à me faire de soucis de ce côté-là.
Oui, je sais. Je suis un optimiste né.
Et bien, cette solution a dû bien vite être abandonnée. Oui, 98 c’était il y a 11 ans, et même les produits de Microsoft ont eut le temps d’évoluer (Si, un petit peu. Ne soyez pas mesquins).
Or donc, n’ayant pas l’intention d’investire dans une suite Office Mac, je me suis orienté vers Open Office. Ca ressemble à MS Office, il y a tout ce qu’il faut (Traitement de texte, tableur, outil de présentation. Comme MS Office) et c’est gratuit (pas comme MS Office).
Malheureusement, il faut se rendre à l’évidence. Avec tout le capital sympathie du projet Open Source, je ne me suis pas fait à Open Office au quotidien, dans sa version « out of the box ». Je sais que certains vont pousser des hauts cris, mais c’est une question de feeling. L’interface est « bof », l’interaction avec le carnet d’adresses et les données multimédias est inexistante (ou pas vu).
-> Conclusion : Ca ressemble à MS Office mais ce n’est pas MS Office ! (Huez-moi, rigolez ou immolez-moi à coup de yaourths bulgares, c’est mon avis et c’est comme ça).
iWork
Vous je ne sais pas, mais moi je suis un grand fan de Pages. Ma première prise de contact avec ce soft remontait à la première version, lente et peu aboutie. L’année passée, j’ai acheté iWork pour Keynote… et j’ai redécouvert Page. Et j’adore. Il n’a pas son pareil pour mettre en page un document « visuel » (bien mieux que Word, bien plus simple InDesign).
Seulement voilà, je ne travail pas seul. Et si certains documents sont uniquement traités par moi (en dehors de la version finale en PDF), les autres textes doivent pouvoir être repris et modifiés par mes collègues (qui n’ont pas Page, les pauvres). Certes, je pourrais systématiquement faire un export en format Word, mais cela reviendrait à gérer un document en deux versions. Trop compliqué. Et le résultat n’est pas garanti.
Pour ce qui est de Numbers, son utilisation dans le cadre d’un document de présentation est pafaite mais la réalisation de feuilles de calculs complexes ne me convainc pas encore. Notez que je n’ai pas encore testé la dernière version.
Keynote : just perfect. What else ? (je n’ai plus touché à PowerPoint depuis 6 mois).
-> Conclusion : « iWorks, je l’aime, mais pas les autres. Dommage.»
Microsoft Office
Back to basics. Après tout ces efforts, retour à la case MS Office. Une première étape a consisté à demander gentillement au responsable informatique si une licence Office 2007 PC ne trainait pas dans un carton, bêtement. Bingo ! (Comme on disait au 20e sciècle). J’ai donc installé MS Office sous Parallels, histoire de ne pas faire l’associal professionnel.
Et bien les amis, sous Parallels, Office ça rame dur ! En tout les cas avec un MacBook Pro qui ne date pas d’hier. J’ai supporté ce régime pendant deux ou trois mois et, finallement, me suis procuré une version Mac d’Office 2008.
Ceci dit, Office dans sa version 2008 est un soft très agréable à utiliser. Un lundi matin d’été ensoleillé, on le trouverait presque « user friendly ». Et croyez-moi, comme d’habitude chez Microsoft, la version Mac est mieux finie que la version PC (Merci la Mac BU).
Word est sympa. Attention toutefois à ne pas sauver vos documents au format docx (par défaut), vos clients ne pourront pas les ouvrir. Oui, Office 2008 n’est pas compatible avec les versions précédantes sans l’ajout préallable d’un plug-in, à trouver sur le site de Microsoft au terme du jeu habituel de « vous avez demandé le plug-in, débrouillez vous pour le trouver » (non, sans rire, le site web de Microsoft est un des plus mal conçu que je connaisse). Ca se passe comme ça, chez Microsoft. (Si on en croit le commentaire laissé par Christophe dans le précédant article, la compatibilité Office Mac / PC n’est cependant pas parfaite).
Côté Excel, il y a du mieux aussi. Il reste la référence en matière de tableur « avancé ». Incontournable. Presque parfait. Amen.
-> Conclusion : « Office 2008, c’est comme Office d’avant mais en moins pire ».
Alors ? Alors la solution pour moi consiste à utiliser Office et iWorks afin de bénéficier du meilleur des deux mondes : la compatibilité d’un côté et l’efficacité de l’autre. Après quelques temps, on jongle très bien avec l’un et l’autre, presque sans s’en rendre compte.
Finalement, la solution absolue n’existe pas (selon moi). Si vous devez vous contenter d’une des deux suites, alors je vote des deux mains pour MS Office version Mac (privilégiez les applications natives). Elle constitue la base indispensable à un travail de bureautique en milieu mixte (PC et Mac).
On peut se passer d’un PC au travail. Pas (encore) d’Office.
WordPress:
J’aime chargement…